<!-- Google tag (gtag.js) --> <script async src="https://www.googletagmanager.com/gtag/js?id=G-X9NMHL6VD8"></script> <script> window.dataLayer = window.dataLayer || []; function gtag(){dataLayer.push(arguments);} gtag('js', new Date()); gtag('config', 'G-X9NMHL6VD8'); </script>

Prince philip modifie 1

Dernière facétie du prince Philip

Le 29/04/2021 0

La cérémonie religieuse des funérailles du prince Philip Mountbatten duc d’Edimbourg, malgré son côté dépouillé et grandiose à la fois, n’a pas manqué, comme souvent les solennités les plus sérieuses, voire tragiques, d’un petit côté comique. La dernière facétie du prince, ce n’est pas la présence de sa calèche et de ses chevaux sur le parvis de la chapelle de Windsor qui est étonnante, (Caligula avait bien nommé consul son cheval Incitatus) mais la lecture par David Conner, doyen de Windsor, d’un texte biblique choisi expressément par le prince.

Il s’agit de ‟Merveilles de la nature” tiré de l’Ecclésiastique (et non pas de l’Ecclésiaste comme l’a dit imprudemment Gilles Bouleau, aussitôt corrigé par le curé de service). En voici un extrait :

« Par son ordre il [Le Très Haut] fait tomber la neige, il lance les éclairs selon ses décrets.

C’est ainsi que s’ouvre ses réserves et que s’envolent les nuages comme des oiseaux.

Sa puissance épaissit les nuages qui se pulvérisent en grêlons

À sa vue les montagnes sont ébranlées, à la voix de son tonnerre la terre entre en travail.

À sa volonté souffle le vent du sud, comme l’ouragan du nord et les cyclones.

Comme des oiseaux qui se posent il fait descendre la neige, elle s’abat comme des sauterelles.

L’œil s’émerveille devant l’éclat de sa blancheur et l’esprit s’étonne de la voir tomber.

Il déverse encore sur la terre, comme du sel, le givre que le gel transforme en pointe d’épines.

Le vent froid du nord souffle, la glace se forme sur l’eau ; elle se pose sur toute eau dormante, la revêt comme une cuirasse.

Il dévore les montagnes et brûle le désert, il consume la verdure comme un feu.

Le nuage est un prompt remède, la rosée, après la canicule rend la vie.

…. »

Le texte, qui date de 190 avant J. C. décrit une météo poétique qui attribue au Très Haut, des phénomènes qui devaient stupéfier les Hébreux comme le gel ou la neige. Philip, féru d’écologie princière, se moque une dernière fois des gogos écolos et s’en remet à Dieu pour sauver la planète. Je peux me tromper, mais il me semble que le texte avait du mal à franchir la glotte du très pieux et flegmatique doyen Conner.

D’ailleurs Dieu fait ce qu’il peut pour sauver la grosse boule bleue. Il nous envoie sans qu’on l’en ait prié, une pandémie qui devrait éliminer le trop plein de population qui met la planète en danger.      

 
  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire