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cosmologie

Big bang

Big bang

Le 12/03/2019

       Je viens de finir le livre de Jean-Philippe Uzan, directeur de recherche au CNRS : Big bang, comprendre l’univers ici et maintenant et je reste sur ma faim. Il décrit une cosmologie dite de Précision, reposant sur des hypothèses où persistent des incompatibilités entre la théorie et les observations. Quant aux chiffres, temps, distances, masses, ils sont des résultats de calcul et rien d’autre. C’est comme au cinéma, une représentation de la réalité qui peut être presque vraie ou complètement artificielle.

       Que voit-on dans le ciel ? des objets plus ou moins éloignés et vieux. Supposons que vous avez garé votre voiture dans le parking de Super U il y a dix milliards d’années, croyez-vous la retrouver intacte au même endroit aujourd’hui ?     

       Comment parler de précision dans ce cas ? Comme si un pont bascule pour peser les camions, affichait leur poids au dixième de milligramme près et en déduirait la marque du véhicule et l’âge du conducteur.

       Dieu est bien plus simple et plus crédible. Mettons que nous sommes des séraphins qui volettent autour de Lui, sustentés par nos six ailes (deux pour se cacher les yeux car la vision de Dieu aveugle, deux pour se cacher le sexe, et deux pour voler). Nous sommes quelques milliards d’années avant hier (mettons 13,7 au cours actuel). Il n’y a rien, le vide bouillonne et soudain, une petite fluctuation quantique ne s’annule pas, l’univers est né. Dans un espace si petit, qu’à côté une tête d’épingle semble grosse comme la Terre, se concentre une masse si grande que même avec un levier, Archimède ne la soulèverait pas.

       Suit une période d’inflation extraordinaire : en un milliardième de milliardième de milliardième de milliardième de seconde l’univers si petit a été multiplié par dix, cinquante fois de suite (un 1 suivi de cinquante zéros).  Ce n’est pas tout, en une microseconde les composants intimes de la matière (les quarks) apparaissent, il faut trois minutes pour faire les premiers atomes. Quel spectacle ! Mais il faudra attendre 380 000 ans pour le voir, (on ne peut voir Dieu comme je l’ai dit) ! C’est ce que Fred Hoyle a appelé le “Big bang”, à la BBC le 28 mars 1949, pour plaisanter.

       Mais où s’est-il produit ? Une pareille explosion a dû laisser des traces. Il se situe partout tout autour de nous, c’est-à-dire nulle part précisément. J’explique : nous (nos composants) étions au départ dans le petit point d’origine, nous sommes toujours à l’intérieur, donc les traces du Big bang sont autour de nous. Nous baignons dans le rayonnement fossile de la déflagration originelle.

      La matière visible (dans toutes les longueurs d’onde), ne constitue que 4 % de la masse totale de l’univers, tout le reste est inconnu et porte les noms poétiques de matière noire et d’énergie sombre. Bâtir une science sur seulement 4 % de (partiellement) connu, est pour le moins téméraire. Essayez de passer votre bac en étudiant seulement 4 % des programmes… C’est ce que vous avez fait ? Sidérant !

       Certains astrophysiciens parlent de gastrophysique pour une certaine cuisine cosmologique qui leur donne mal au ventre. Quelle perte ce serait pour l’édition si les savants étaient raisonnables ! Comment vivraient-ils nos chercheurs s’ils ne publiaient pas à tour de bras, avec leur salaire de misère ? (Les chercheurs sont moins payés en Europe qu’en Inde.) Et qui nous ferait rêver ?