Gravité
La gravité est ce qui nous tient les pieds sur terre. Notre poids en résulte. Mais ce phénomène qui nous attire vers le centre de la terre reste un mystère des plus prégnant de la physique. Newton puis Einstein l’ont mis en équation. Des lois précises gouvernent les mouvements des corps massifs mais n’expliquent nullement pourquoi, les masses s’attirent mutuellement (en fonction inverse du carré de leur distance) pas plus que l’inertie qu’elles présentent (la masse pesante est strictement égale à la masse inertielle, pourquoi ?).
La matière est composée de molécules, associations d’atomes. Les atomes ont un noyau (si l’atome a la taille de la tout Effel, le noyau est gros comme un petit-pois) entouré d’un nuage d’électrons. Le noyau est constitué de quarks encore mille fois plus petits. Les électrons et les quarks sont des particules élémentaires, on ne leur connait pas de constituants. Pour tenir ensemble les électrons échangent en permanence des photons (particules élémentaire également) dans un halo de particules virtuelles. Dans le noyau, les quarks sont soudés par des gluons qui mènent une sarabande effrénée dans ce qu’on appelle la mer. On devrait plutôt dire une partie de cache-cache. Un coup je suis là, un coup je ne suis plus là. Tout ça dans un feu d’artifice de photons. En permanence l’énergie se transforme en matière et inversement suivant la fameuse formule E=mc2.
On pourrait croire que cette connaissance intime de la matière explique la gravité, il n’en est rien. La matière est composée de particules, l’énergie est composée de quanta (petites quantités non sécables). La gravité au contraire agit sur la forme de l’espace, le temps et les vitesses, grandeurs qui sont continues (elles peuvent prendre n’importe quelle valeur). Il est difficile d’imaginer un espace discontinu ou un temps avec des trous entre des séquences infinitésimales. Nous avons déjà le vide, alors le vide de vide ? Le temps mis sur pause ? Des physiciens optimistes ont inventé le graviton, pendant des particules médiatrices des forces fondamentales qui assurent la stabilité des atomes (c’est la gravité quantique). Les équations correspondantes ont eu pour résultat une infinité d’infinis, ce qui n’est pas raisonnable, compte tenu que l’infini n’existe pas dans la nature. La découverte du graviton bouleverserait la physique mais existe-t-il ?
Une autre particule, l’inflaton participerait à l’expansion extraordinaire du début de l’univers « mais concernant le big bang, nous n’avons pas non plus la preuve de l’inflation et dire quand l’univers est né n’a aucun sens puisque nous sommes incapable de décrire le temps (la durée) à ces époques-là… (David Elbaz) » L’écoulement du temps, les scientifiques vulgarisateurs qui tentent d’expliquer la naissance de l’univers se gardent bien d’en parler (ils ont bien un planning mais il est si précis qu’on flaire le faux témoignage, les physiciens les plus honnêtes parlent de gastrophysique, ça leur fait mal au ventre !). Si le temps est fonction du champ de gravité comme le prévoit la relativité générale, comment en tenir compte pour la gravité colossale des origines ?
Lors de la visite du pape Jean-Paul II au CERN, un scientifique lui expliquait le fonctionnement du LHC (ce tunnel de 27 km de circonférence où des protons entrent en collision) en lui disant : « C’est ici que nous créons des particules ». Le pape lui a répondu : « C’est ici que vous produisez des particules, la création reste notre affaire ! » (cité par Yann Mambrini La nouvelle physique, Albin Michel). En effet si rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Lavoisier) », la création primordiale, le début de l’univers, s’explique plus facilement si on fait intervenir la puissance divine qui aurait fait le tout à partir de rien. Malheureusement Jean-Paul II n’a pas fait beaucoup avancer la science.