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Jean l'aigle de Patmos

Apocalypse

L'apocalypse

Le 22/01/2024

APOCALYPSE

Apocalypse signifie révélation. Il n’est pas possible de représenter le texte attribué à saint Jean (l’aigle de Patmos, voir “Le trésor de Rackham le rouge”) dans une seule image tant le récit est foisonnant, parfois incohérent et toujours symbolique. Le tableau est centré sur les sept trompettes de l’apocalypse qui sonnent la fin du monde.

Les jets rouges, figurent des sons stridents insupportables, tels les rayons d’une roue qui en tournant déstabilise le regard vers les différents épisodes du texte.

Sept anges sonnent de la trompette à l’ouverture des sept sceaux pour annoncer la fin du monde.

Aux angles du tableau les quatre Vivants : un lion rugissant, un taureau en furie, un homme (on le reconnaitra peut-être) portant le chiffre de la Bête sur sa cravate (666) et un aigle qui regarde déchirer les hommes et qui racontera.

Les étoiles représentent les astres du ciel qui s’abattent sur la terre.

L’ange au zénith tenant une épée crie : « Malheur, malheur, malheur aux gens de la terre quand retentira la septième trompette ! La mort par le glaive pour qui doit périr par le glaive. »

L’agneau égorgé assis sur le Livre brise les 7 sceaux. Apparaissent :

Un guerrier qui tient un arc sur un cheval blanc, symbole de la victoire.

Un chevalier sur un cheval rouge armé d’une épée, il bannit la paix de la terre.

Un cavalier sur un cheval noir, il tient une balance, symbole de la famine (les denrées sont rationnées et à un prix exorbitant) la queue de son cheval porte des têtes de serpents.

Un spectre sur un cheval vert tient une faux, il représente la peste.

« Enfin, dans un trou du ciel une faucille d’acier s’est levée, belle et puissante et menaçante. Elle vient pour moissonner les hommes. » C’est la lune.

Une femme s’élève dans le ciel, la tête couronnée de douze étoiles. Gravide. Elle va s’accroupir pour accoucher mais des vagues forcenées émerge un monstre. Un dragon rouge, venu pour dévorer son enfant. Sa queue balaie les étoiles du ciel qui reste noir et vide après son passage. Mais la femme se sauve au désert avec son fils, protégée par des myriades d’anges. La lune est sous ses pieds.

Le dragon disparaît lentement dans la mer, une énorme chaîne en fer lestée d’une ancre attachée à sa patte.

Babylone la prostituée nue, s’appuie sur un monstre, monstrueuse elle-même dans ses actes.

Les ruines sont celle de Babylone (Rome) La Grande, celle qui a abreuvé toutes les nations du vin de la colère.

Sur une montagne s’élève la cité sainte de Jérusalem, elle resplendit de gloire.

Dieu, son trône et les sages qui l’entourent ne sont pas représentés. Ils contemplent le spectacle eschatologique. Aujourd’hui l’horreur est tout autre, en soixante-dix après Jésus-Christ, Jean ne peut imaginer les moyens que nous utilisons aujourd’hui pour supplicier les hommes et potentiellement détruire l’humanité.