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Blog

Les habitants du Pays Pagan en 1832, vus par Fréminville.

Le Pays Pagan

Le 04/12/2017

      Voici ce qu'écrivait le Chevalier de Fréminville en 1832 sur les habitants du Pays Pagan :          

      Il reste en Bretagne, et particulièrement dans le nord du Léon, entre Plouguerneau et Plounéour-Trez, des hommes qui ont conservé la rudesse de leurs ancêtres celtes. L’antique férocité de mœurs des habitants de ce territoire qu’on nomme le Pays Pagan (c’est-à-dire païen) n'est point encore adoucie, elle est empreinte même dans leurs traits. L'habitant de ces côtes redoutables est de haute stature, basané, sec et nerveux ; il marche jambes et pieds nus, un bâton noueux à la main ; ses traits farouches et menaçants semblent défier l'étranger qui le rencontre. Sa figure hâve, son front sillonné de rides que la fatigue et l'inclémence du climat y ont tracés avant le temps, est ombragé d'une forêt de cheveux longs, flottant en désordre et que ne contient pas le petit bonnet bleu et plat placé au sommet de sa tête. Ses yeux creux brillent d'un feu sombre, ils se fixent avec avidité sur la voile qui paraît à l'horizon. Si les signes d'une tempête prochaine menacent de jeter ce vaisseau sur les écueils qui hérissent ces rivages, la joie se peint sur le visage du cruel paysan de Plounéour, elle éclaircit un instant sa physionomie sauvage, comme un éclair sinistre brille au milieu de ces nuages noirs dont les flancs recèlent la foudre. Il réunit ses parents, appelle ses amis, ses voisins, tous courent sur la grève en poussant des hurlements barbares ; armés de bâtons, de crocs et de fourches, ils attendent les débris du naufrage. Si les infortunés navigateurs, dont le navire vient de se fracasser, parviennent en luttant contre la mort à atteindre ce rivage fatal, ils sont à l'instant même dépouillés et massacrés inhumainement par ces Celtes féroces et indomptables. (Antiquités de Bretagne, Finistère. Brest 1832)

Vous qui passez sans me voir

Le 16/11/2017

www.lagidouille.fr

    Le dernier recueil de nouvelles de La Gidouille vient de paraître.  Pour son  cinquième " Variations " La Gidouille a largement diffusé une idée directrice et large : " Vous qui passez sans me voir "

    Les auteurs, connus et aguerris ou amateurs et prometteurs, sont issus de toute la France, du nord au sud, de l'est à l'ouest. On s'amuse, on rit, on pleure, on frissonne, on tremble, en un mot, cette lecture de textes courts est aussi variée dans la forme (dessins, prose, poésie) que dans le ton. Un excellent cru. (Extrait de la quatrième de couverture)

    Ma contribution dans ce livre, est une nouvelle intitulée " M. Legrand ", qui raconte l'histoire de ce garagiste qui aimait trop les fraises des bois. Etonnant non ?

Coup de groin sur le hashtag balance ton porc, loi du plus porc

Un coup de groin

Le 23/10/2017

Un coup de groin !

         La multiplication des dénonciations d’agressions sexuelles sur les femmes, à la suite du hashtag Balancetonporc, me fait pousser un coup de groin indigné. C’est vrai que dans ma porcherie, où nous sommes séparés des truies, je n’ai pas la possibilité d’exprimer ma libido comme je voudrais mais je pense aux privilégiés, élevés en plein champ et à toutes les cochonneries qui leurs sont permises.

         Cochons mes frères, il est parmi vous des bêtes qui abusent de leur pouvoir, ils sont si forts, si populaires, si séduisants (même si leur aspect est parfois repoussant) aux yeux de certaines femelles, qu’ils se croient tout permis. Verras mes amis, limitez-vous aux femelles consentantes, elles sont assez nombreuses à vouloir entrer dans votre bauge. Laissez les autres tranquilles. Sinon, ils seront punis ceux qui abusent de la loi du plus porc.

        Bon, le verra dominant est incorrigible, les litres de sperme dont il dispose l’étouffent, il faut qu’il se soulage. Mais les autres, les petits cochons ? En liberté le porc n’est pas méchant. Il peut lécher sa truie sans la déranger, en douceur. Elle est flattée, ravie même, s’il fait ce qu’elle désire sans qu’elle ait besoin de le lui demander. Et si elle n’a pas envie, un petit coup de dent suffira à écarter l’importun, qui ira voir ailleurs.

        Mais dans ce monde tout est compliqué. Nous sommes si nombreux, si pressés les uns contre les autres que tout incident prend des proportions gigantesques. L’odeur d’un porc n’est pas désagréable mais les fragrances d’une porcherie sont insupportables. Et encore, nous n’avons pas l’odeur sur les ordinateurs (les élevages sont maintenant connectés). Nous qui phosphorons trop (à cause des aliments industriels trop riches en phosphore), n’ajoutons pas l’angoisse des autres à notre pauvre vie pour en faire un purgatoire anticipé. Il est des destins autrement cruels, dont nous ne nous soucions guère.

         Les caresses légitimes, au bon moment, peuvent faire oublier toutes les agressions. Les cicatrices restent mais ne font pas forcément souffrir ad vitam æternam (il y a des cochons cultivés aussi).

         Et pour les incorrigibles, je suis pour rétablir la peine de porc !

Le Télégramme du 14/10/17 : à propos du  livre Les célestes

Revue de presse, "Les Célestes, histoires de femmes"

Le 14/10/2017

Article du Télégramme du samedi 14 octobre 2017

Celestes telegramme texte modifie 1

Présentation du derrnier recueil de nouvelles de La Gidouille

C'est la fête à La Gidouille

Le 03/10/2017

      La fête à La Gidouille aura lieu le dimanche 22 octobre 2017 à partir de 15 heures à la Maison des Fontaines, place des Fontaines à Ploeuc sur Lié (22 150). Entrée libre et gratuite.

      Avant-première exceptionnelle. Plus de 25 écrivains seront présents.

      Pour ma part je présenterai une nouvelle (titre: M. Legrand) dans le recueil "Vous qui passez sans me voir" dernière livraison des éditions de La Gidouille.

Ange ou démon, la femme céleste désire le joug et le déteste

Femmes célestes, anges ou démons ?

Le 27/09/2017

       En relisant Les chouans d'Honoré de Balzac, je suis tombé sur un paragraphe qui illustre bien mon propos dans Les célestes, histoires de femmes. L'héroïne, Marie de Verneuil a été chargé par Fouché de séduire le chef des chouans, le Marquis de Montauran, pour le livrer à la police. Les deux ennemis tombent éperdument amoureux et se sacrifieront ensemble l'un pour l'autre.

       Balzac aurait-il compris la Femme ? À elles de le dire.

       Marie de Verneuil (en parlant des femmes) :  « Tantôt j'aperçois notre joug, et il me plaît, puis il me semble horrible et je m'y refuse ; tantôt je sens en moi ce désir de dévouement qui rend la femme si noblement belle, puis j'éprouve un désir de domination qui me dévore. Peut-être, est-ce le combat naturel du bon et du mauvais principe qui fait vivre toute créature ici-bas. Ange ou démon, vous l'avez dit. Ah ! ce n'est pas aujourd'hui que je reconnais ma double nature [...] N'avons-nous pas un instinct qui nous fait pressentir en toute chose une perfection à laquelle il est sans doute impossible d'atteindre... »   

Joli livre de Martine Pochart et Joëlle Laurent [de passage]

[de passage] livre de Martine Pochart chez Angles et Perspectives

Le 12/09/2017

[de passage] éditions Angles et perspectives

Texte Martine Pochart, Photographies Joëlle Laurent 

 

            Livre agréable à lire, léger, poétique. Livre de femme, axé sur les sentiments, les impressions, sensuel et pudique. Féminin aussi ce contact avec les gens et les choses par lequel passe la connaissance de l’autre, l’intuition, le désir, l’abandon de soi. Le verbe aimer est conjugué mais le mot amour n’est pas employé. Pourquoi ? Au lecteur de le découvrir.

Le style est limpide. Le récit se déroule à la troisième personne (genre Modiano), comme si l’auteur, qui parle toujours de lui-même, prenait de la distance par rapport à son sujet, l’observait de l’extérieur alors qu’il fouille en lui-même. Il passe de temps en temps à la première personne, ce serait téméraire de tenter d’expliquer pourquoi.

La vie quotidienne semée de temps forts, est exprimée en pensées fugaces ou persistantes, riches ou triviales. Rien n’est figé, nous sommes de passage dans l’existence. Le sujet est inépuisable et beau. C’est celui des poètes.      

Joli livre. Les photos sont à l’unisson, riches de suggestions flottantes, d’impressions qui passent.

G. S.

Les célestes, histoires de femmes, destins extraordinaires.

Les célestes histoires de femmes

Le 30/07/2017

http://editionsdudesir.fr

http://nouvellesetrecits.com

Les célestes, histoires de femmes

Tour du monde des âmes féminines en vingt récits... Terra incognita.

Quel homme n'a connu de femmes célestes ? Une mère auréolée de lumière, une gamine secrètement adorée à l'école, la fille du premier baiser presque chaste, les amoureuses des tempêtes adolescentes, la femme des nuits veloutées et enfin la vieille dame vénérée dans son aura de soie rose.

Les véritables célestes sont terrestres, anges incarnés, femmes. Elles ont quelque chose  à faire d'essentiel, de grand comme le ciel. Parfois d'être belles tout simplement. De créer ou de bâtir. Ou d'aimer et d'être aimées aussi, d'être vierges ou mamans et de s'élever ainsi, au-dessus de la plate humanité.