<!-- Google tag (gtag.js) --> <script async src="https://www.googletagmanager.com/gtag/js?id=G-RV5MDRFCJP"></script> <script> window.dataLayer = window.dataLayer || []; function gtag(){dataLayer.push(arguments);} gtag('js', new Date()); gtag('config', 'G-RV5MDRFCJP'); </script>

 

Blog

Le Télégramme du 14/10/17 : à propos du  livre Les célestes

Revue de presse, "Les Célestes, histoires de femmes"

Le 14/10/2017

Article du Télégramme du samedi 14 octobre 2017

Celestes telegramme texte modifie 1

Présentation du derrnier recueil de nouvelles de La Gidouille

C'est la fête à La Gidouille

Le 03/10/2017

      La fête à La Gidouille aura lieu le dimanche 22 octobre 2017 à partir de 15 heures à la Maison des Fontaines, place des Fontaines à Ploeuc sur Lié (22 150). Entrée libre et gratuite.

      Avant-première exceptionnelle. Plus de 25 écrivains seront présents.

      Pour ma part je présenterai une nouvelle (titre: M. Legrand) dans le recueil "Vous qui passez sans me voir" dernière livraison des éditions de La Gidouille.

Ange ou démon, la femme céleste désire le joug et le déteste

Femmes célestes, anges ou démons ?

Le 27/09/2017

       En relisant Les chouans d'Honoré de Balzac, je suis tombé sur un paragraphe qui illustre bien mon propos dans Les célestes, histoires de femmes. L'héroïne, Marie de Verneuil a été chargé par Fouché de séduire le chef des chouans, le Marquis de Montauran, pour le livrer à la police. Les deux ennemis tombent éperdument amoureux et se sacrifieront ensemble l'un pour l'autre.

       Balzac aurait-il compris la Femme ? À elles de le dire.

       Marie de Verneuil (en parlant des femmes) :  « Tantôt j'aperçois notre joug, et il me plaît, puis il me semble horrible et je m'y refuse ; tantôt je sens en moi ce désir de dévouement qui rend la femme si noblement belle, puis j'éprouve un désir de domination qui me dévore. Peut-être, est-ce le combat naturel du bon et du mauvais principe qui fait vivre toute créature ici-bas. Ange ou démon, vous l'avez dit. Ah ! ce n'est pas aujourd'hui que je reconnais ma double nature [...] N'avons-nous pas un instinct qui nous fait pressentir en toute chose une perfection à laquelle il est sans doute impossible d'atteindre... »   

Joli livre de Martine Pochart et Joëlle Laurent [de passage]

[de passage] livre de Martine Pochart chez Angles et Perspectives

Le 12/09/2017

[de passage] éditions Angles et perspectives

Texte Martine Pochart, Photographies Joëlle Laurent 

 

            Livre agréable à lire, léger, poétique. Livre de femme, axé sur les sentiments, les impressions, sensuel et pudique. Féminin aussi ce contact avec les gens et les choses par lequel passe la connaissance de l’autre, l’intuition, le désir, l’abandon de soi. Le verbe aimer est conjugué mais le mot amour n’est pas employé. Pourquoi ? Au lecteur de le découvrir.

Le style est limpide. Le récit se déroule à la troisième personne (genre Modiano), comme si l’auteur, qui parle toujours de lui-même, prenait de la distance par rapport à son sujet, l’observait de l’extérieur alors qu’il fouille en lui-même. Il passe de temps en temps à la première personne, ce serait téméraire de tenter d’expliquer pourquoi.

La vie quotidienne semée de temps forts, est exprimée en pensées fugaces ou persistantes, riches ou triviales. Rien n’est figé, nous sommes de passage dans l’existence. Le sujet est inépuisable et beau. C’est celui des poètes.      

Joli livre. Les photos sont à l’unisson, riches de suggestions flottantes, d’impressions qui passent.

G. S.

Les célestes, histoires de femmes, destins extraordinaires.

Les célestes histoires de femmes

Le 30/07/2017

http://editionsdudesir.fr

http://nouvellesetrecits.com

Les célestes, histoires de femmes

Tour du monde des âmes féminines en vingt récits... Terra incognita.

Quel homme n'a connu de femmes célestes ? Une mère auréolée de lumière, une gamine secrètement adorée à l'école, la fille du premier baiser presque chaste, les amoureuses des tempêtes adolescentes, la femme des nuits veloutées et enfin la vieille dame vénérée dans son aura de soie rose.

Les véritables célestes sont terrestres, anges incarnés, femmes. Elles ont quelque chose  à faire d'essentiel, de grand comme le ciel. Parfois d'être belles tout simplement. De créer ou de bâtir. Ou d'aimer et d'être aimées aussi, d'être vierges ou mamans et de s'élever ainsi, au-dessus de la plate humanité.

Ressemblance de Macron et Napoléon, visage, caractère...

Macron vs Napoléon

Le 15/05/2017

            Est-ce une illusion ou Emmanuel Macron ressemble à Napoléon Bonaparte ? Macron nouveau Napoléon ? Les contempteurs susurreront coup d'Etat, les zélateurs parleront de volonté (dans la mâchoire), les femmes verront la séduction (dans le regard), les coiffeurs évoqueront la fragilité (les cheveux fins), les politiques jugeront de la droiture (du nez) et les autres n'y verront rien !

        Napoléon tirait l'oreille des grognards après la victoire. N'a-t-on pas vu Macron caresser la joue et tirer l'oreille de Gérard Collomb lors de son triomphe à l'Elysée ? Le Président aime le contact des gens. Les Rois guérissaient les écrouelles après leur sacre et l'Empereur touchaient les pestiférés à Jaffa. La fonction régalienne inclut le miracle de la guérison mais peut-on guérir la France ?   

Eloge de l'orthographe, l'accord des noms et adjectifs

L'accord des noms et adjectifs par le Dr Tewfick-Pacha

Le 24/03/2017

Eloge de l'orthographe française (suite)

Par le Dr Tewfick-Pacha de l'université d'Eyoub

 

Le pluriel des noms et adjectifs

 

           Le petit Jules a écrit : « Les maison sont rose.» Horreur ! La maman sanglote, ses larmes tombent sur la dictée fatale, l’encre se dilue dans les pleurs et forme sur le papier des petits nuages très beaux. Le papa considère le zéro en dictée comme un échec personnel. Ses petits spermatozoïdes n’ont pas transmis son don pour l’orthographe à son rejeton, ne serait-il pas son fils ? Il hésite entre la gifle interdite et l’insulte infâmante mais il se tait. La souffrance lui clôt le bec avec un accent circonflexe.

          Comment est-t-il possible qu’une règle aussi simple ne soit pas appliquée, sinon comprise, par un enfant de huit ans normalement constitué ? Jules n’est pas un imbécile, il a dépanné son père qui s’apprêtait à jeter son ordinateur par la fenêtre de désespoir, il le bat régulièrement au football en jeu vidéo. Il se sert couramment du four à micro-ondes, (ses parents oublient parfois de lui préparer à manger) sans avoir jamais lu la notice. Ce n’est pas un génie non plus. Les tables de multiplications n’ont pas accès à son cerveau. Pour trouver combien font 9 fois 7, il utilise une méthode digitale, complexe et lente, d’origine chinoise, trouvée sur internet. Ça marche, à condition de disposer d’un délai suffisant.

           Pourquoi n’applique-t-il pas la règle élémentaire de l’accord des noms et des adjectifs ? Il paraît naturel à Jules d’écrire : « Les maison. » Ça ne le choque pas le moins du monde. Il y a plusieurs objets nommés maison, comme l’indique l’article défini pluriel les placé devant. Il n’est donc pas logique de mettre un s à maison qui est une unité (un concept si on est architecte). Ni nécessaire pour la compréhension. La multiplicité des constructions est suffisamment indiquée par l’article (déterminant). Si on avait écrit maisons tout seul le pluriel aurait été nécessaire mais avec les… En poussant le raisonnement à son terme, il faudrait donc dire les cheval.

          Certains pluriels sont irréguliers. Les premiers mots balbutiés par nos ancêtres n’avaient peut-être pas pour support une grammaire élaborée afin de communiquer sans ambigüité (tolérance orthographique sur la position du tréma). Ils n’avaient pas encore l’Académie française et ne recevait pas le Journal officiel, pourtant indispensables de nos jours. Pour dire : « Je vois des chevaux dans la plaine» et avertir le sorcier d’allumer le feu, parce qu’on allait bientôt manger, Naoh depuis son observatoire s’écriait : « Arrh ! Cheval, o ! Miam miam. » Le o, exclamation marquant une vive approbation, signalait donc qu’il y avait plusieurs cheval, contracté depuis en chevaux. Farfelu ? Peut-être pas. Bien plus tard, en ancien français, la forme de l’affirmation variait suivant qu’elle engageait la première personne (o je), la seconde (o tu) la troisième (o il). C’est cette dernière qui s’est fixée d’abord en oil puis en oui. Le miam miam quant à lui, ne nécessite pas d’explication car il est toujours usité de nos jours. La civilisation en a fait le verbe manger.  

           Jules n’a pas non plus accordé l’adjectif rose. Il a pensé : des maisons de couleur rose. On peut en effet, induire de la tournure de la phrase que les maisons sont uniformément roses, et que, par conséquent, il n’y a qu’un rose. Donc par suite, la couleur ne prendrait pas d’s. Là, l’ange bleu du bord de la route grammaticale nationale française rétorque : « Halte-là, ce n’est pas des maisons de couleur rose, c’est des maisons roses. » L’impertinent Jules aurait remarqué sournoisement : « Ce sont et non pas c’est… » Ce en quoi il n’aurait pas eu tout à fait raison, l’accord insolite du verbe avec l’attribut étant légèrement archaïsant, bien que toujours régulièrement pratiqué par la dame de la météo à la télé. Pardonnons à Jules, il n’a que huit ans !  Mais il y a plus, dommage pour Jules que la couleur rose n’aie pas eu une nuance, rose bonbon par exemple (mais bonbon aurait posé un autre problème d’exception du m devant le b ou le p). C’est l’accord qui aurait été fautif. Pourquoi ? Parce qu’on dit : des maisons de couleur rose bonbon. Quand le rose est bonbon, la couleur est sous entendue, quand il ne l’est pas il ne s’agit pas d’une couleur, les maisons sont roses comme elles seraient grandes ou laides, un point c’est tout. Si vous n’êtes pas contents adressez-vous à M. Grévisse ! Mais il y a plus (encore !) si les maisons avaient été marron, il n’y aurait pas eu d’accord non plus car la couleur des fleurs et des fruits ne s’accorde pas avec celle des maisons (sauf pour rose, mauve, pourpre… qui s’accordent). On peut dire marron, de la couleur du marron, fruit du marronnier. Aïeu ! On se mord la queue, on y perd son latin, on est perdu. La dialectique a ses limites en orthographe, qui elle, n’en a pas. Voilà sa gloire, notre espérance et notre soutien (cantique chrétien qui glorifie les mystères de Dieu à l’égal des arcanes de l’orthographe française). Jules sait bien, quand il fera sa communion (ou sa bar Mitzvah), qu’il aura plus de chances d’aller au paradis que de faire une dictée sans fautes.

Eloge de l'orthographe, la dictée, torture du petit français

La dictée, par le Dr. Tewfick-Pacha de l'université d'Eyoub

Le 24/02/2017

Eloge de l'orthographe française (suite)

par le Docteur Tewfick-Pacha

de l'université d'Eyoub

                 La Dictée                 

             Puis survient la dictée !  Pensez aux pauvres gosses à qui on inflige cette torture. D’abord le petit perd ses moyens, l’enjeu le dépasse. Il est devant un tribunal implacable qui ne tiendra compte que des faits. Sa personnalité, ses problèmes intimes, ses relations avec son père ou sa mère, ne pèseront rien dans la balance aveugle de la Justice, personnifiée par le maître (qui lui, n’a pas les yeux bandé et brandit le glaive tout sanglant de zéros coagulés). Le jury de ses petits camarades sera sans pitié à la correction. On se moquera, il recevra un surnom infâmant et il sera encore une fois privé de jeux vidéo à la maison. Stressé donc, et pris de vitesse. Il faut écouter et écrire en même temps. Le tortionnaire répète plusieurs fois, en passant dans les rangs pour surveiller l’avancement de l’exécution, et ses mimiques désolées, ironiques, indignées, résignées aussi, ne font que renforcer la sensation de culpabilité qui taraude l’élève. Puis il faut relire le texte. Les lignes se mêlent, le sens des phrases disparaît. Une curieuse sensation de flottement s’installe dans le vide intersidéral où les mots tels des astres dans un télescope, deviennent flous, incertains, se dédoublent, se dérobent ou encore s’agglomèrent (avec ou sans tiret). On ne distingue plus Mizar d’Alcor. L’orthographe bizarre, les accords incongrus, disparaissent dans une poétique douloureuse, qui met des étoiles dans les yeux plein de larmes du malheureux, lancé dans l’obscurité insondable de l’orthographe. Ou ébloui par cette beauté si française. Inutile et traumatisante la dictée ?